L’Ecole nationale de magistrature (ENM) s’apprête à organiser un concours, trois ans après le dernier. «La nécessité d’envisager le recrutement de nouvelles promotions de magistrats pour pallier le déficit actuel» est à l’origine de cette décision.
Trois ans après son dernier concours, l’Ecole nationale de magistrature (ENM) s’apprête à en organiser un. Il s’agit de l’une des grandes décisions du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), tenu le 4 août à Libreville. «La nécessité d’envisager le recrutement de nouvelles promotions de magistrats pour pallier le déficit actuel» est une urgence, a notamment justifié la ministre de la justice garde des Sceaux, Erlyne Antonella Ndembet, épouse Damas,
Ce concours qui avait été suspendu trois ans plus tôt au nom de la politique de maîtrise de la masse salariale au sein de la fonction publique. Une décision ayant notamment a permis au Gabon de revenir sous la barre des 100 000 fonctionnaires magistrats. Bien que souhaitant limiter les dépenses, le pays doit cependant «assurer la continuité du service public de la Justice». D’où l’organisation de ce concours, dont la date n’a pas encore été communiquée.
L’ENM est un établissement public d’enseignement postuniversitaire et professionnel placé sous la tutelle du Ministre de la Justice. L’Ecole a notamment pour mission la formation initiale des élèves-magistrats, des élèves-greffiers et huissiers, des élèves-administrateurs pénitentiaires et les élèves conseillers d’insertion et de probation ; la formation continue des Magistrats, des Greffiers, des Huissiers, des Personnels de la sécurité pénitentiaire et d’autres catégories des personnels ; la formation des formateurs.