Depuis près d’une semaine, plusieurs dizaines de véhicules sont bloqués sur la Route nationale 1, sur l’axe Nsilé-Kango, coupant littéralement Libreville du reste du pays sans que cette situation dommageable pour l’économie du Gabon émeuve le ministre des Travaux publics.
La capitale gabonaise est à nouveau coupée du reste du pays. Cette situation incontestablement dommageable pour l’économie nationale en raison du caractère commercial que revêt la Route nationale 1 dure depuis près d’une semaine. En cause : un immense boursier qui s’est formé sur l’axe Nsilé-Kango, en raison des fortes précipitations enregistrées ces deniers jours sur l’ensemble du territoire national.
Curieusement, cette situation qui, selon des estimations, impacte 200 véhicules bloqués sur la route depuis quatre jours ne semble pas préoccuper le ministère en charge des Travaux publics. Léon Armel Bounda Balonzi est en effet resté muet depuis que celle-ci a été portée au public par des images diffusées sur les réseaux sociaux par les usagers de la route. Une mauvaise habitude qui ne manque pas de ternir l’image du gouvernement dont le premier responsable est pourtant à pied d’œuvre depuis plusieurs mois pour améliorer les conditions de vie de Gabonais.
Seulement, le silence du ministre Balonzi devient plutôt préoccupant. En avril dernier, le même membre du gouvernement a brillé par son mutisme lorsque la même situation a été enregistrée sur l’axe Ebel Abanga-Ndjolé. Il n’avait agi qu’après plusieurs interpellations de la part de la population. Certaines choses devraient véritablement changer au sein de ce ministère, particulièrement en termes de communication.