Les autorités gabonaises sont formelles, les 17 corps repêchés par la Marine camerounaise n’ont aucun lien avec le naufrage de l’Esther Miracle survenu le 9 mars dernier au large de la pointe denis. La mission gabonaise qui s’est rendue au Cameroun il y a quelques jours dans le but de procéder à l’identification de ces corps a communiqué son rapport. Il est sans appel. Cela n’a rien à voir avec le drame de Libreville.
Le 18 mars dernier, dans une communication, le Capitaine de Vaisseau Charles Hubert Bekale Meyong, chef d’état-major de la Marine nationale gabonaise a indiqué qu’un patrouilleur espagnol des hautes mers a découvert des corps flottants au large des eaux maritimes camerounaises, nigérianes et équato-guinéennes. Aussitôt informées, dans un contexte de naufrage où plusieurs disparus sont toujours recherché, les autorités gabonaises ont dépêche au Cameroun une mission d’identification des corps pour établir un lien ou pas avec le naufrage du navire Esther Miracle. Surplace, la mission gabonaise, après constat a indiqué que les 17 corps repêchés par la marine camerounaise n’ont aucun lien avec le naufrage du bateau de la Compagnie Royal Cost.
La mission gabonaise présente des éléments tangibles
Les corps repêchés par les autorités camerounaises possédaient des francs CFA et des documents administratifs du Burkina Faso, du Bénin, du Togo et du Nigéria. Ils sont donc originaires de l’Afrique de l’ouest. À en croire le Capitaine de Vaisseau Charles Hubert Bekale Meyong, ces victimes avaient également sur elles, de la nourriture, principalement du gari doublement emballé dans des sachets ainsi que des effets personnels également attachés dans des sacs plastiques. « En conclusion, la délégation gabonaise et les autorités camerounaises en déduisent que cet accident maritime n’a aucun lien avec le naufrage du navire Esther Miracle ». Selon la marine camerounaise, il s’agirait de clandestins.
Au Gabon, le bilan provisoire du naufrage de l’Esther Miracle est de 26 morts, 11 disparus et 124 rescapés. Les recherches se poursuivent toujours.