Dans le cadre du Projet d’investissement dans le secteur éducatif gabonais (PISE) financé par l’Agence française de développement (AFD), les villes de Libreville et Port-Gentil s’apprêtent à voir sortir de terre dans les prochaines semaines 500 salles de classe supplémentaires.
Lancé officiellement en janvier 2016 dans le but d’améliorer de manière durable la qualité de l’offre éducative, de la vie scolaire et de la réussite des élèves, le projet PISE continue sa matérialisation au Gabon, et particulièrement dans les deux principales villes choisies par les autorités pour l’abriter : Libreville et Port-Gentil.
Les deux localités, la première en tant que capitale administrative et politique, et la seconde en tant que capitale économique du pays, vont donc bientôt tirer profit de ce vaste projet de construction d’infrastructures scolaires, à travers la livraison, d’ici à la prochaine rentrée académique, de 500 salles de classe supplémentaires. Dans le cadre de ce projet conduit par le ministère de l’Éducation nationale, cinq quartiers à Libreville sont pris en compte. Il s’agit du PK13, Mindoube, Alénakiri, Akournam et Igoumie.
Le gouvernement annonce en effet la construction d’un Collège d’enseignement secondaire (CES) et d’une école publique au PK13 pour un total de 22 salles de classe, soit 12 salles pour le CES et 10 pour l’école primaire. L’établissement d’Akournam verra quant à lui sortir de terre 17 salles de classe, qui viendront renforcer la capacité d’accueil des 15 salles de classe existantes.
Au collège public d’Alénakiri (Owendo), ce sont 15 salles de classe, dont 5 construites sur un bâtiment pédagogique de R+1, et 10 salles sur un bâtiment de R+2 qui sont prévues. L’objectif, là aussi, est de permettre à cet établissement d’accueillir plus d’élèves qu’actuellement. Les mêmes travaux d’extension seront également réalisés à l’école primaire de Mindoubé, dans le 5e arrondissement de Libreville.
Le projet PISE prévoit aussi de construire une école primaire publique sur le site de Bizango. Celle-ci aura une capacité globale de 22 salles de classe. Le but : permettre de scolariser pas moins de 25 000 élèves issus de cette zone sur le long terme.