Dans le cadre des politiques sociales visant notamment le soutien et l’accompagnement des jeunes Gabonais scolarisés, le président de la République a instruit et fait adopter par le gouvernement, jeudi 29 avril, un projet de décret visant à réformer les régimes des bourses d’études en République gabonaise avec, entre autres, la prise en compte des élèves et étudiants vivant avec un handicap et ceux pratiquant un sport de haut de niveau.
Une réforme attendue
Le Gabon va réformer son système d’attribution des bourses d’études. L’annonce a été faite jeudi par le biais de la communication du Porte-parole du gouvernement, Madeleine Edmée Berre, à la suite du Conseil des ministres tenue le même jour par visioconférence. Au cours de ces travaux, le ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Patrick Mouguiama Daouda, a en effet présenté et fait adopter le projet de décret fixant les régimes de bourse d’études en République gabonaise. Un projet impulsé par le chef de l’État quelques mois plus tôt, qui vise à renforcer le soutien et l’accompagnement des jeunes Gabonais scolarisés.
Cette réforme qui était vivement attendue, particulièrement par les parents, « a pour objet d’uniformiser le régime de bourses applicables aux élèves et étudiants scolarisés au Gabon et à l’étranger », explique le communiqué du Conseil des ministres. Ce projet vise donc, selon les autorités, à préciser les différentes conditions adaptées en fonction du type d’enseignement, de l’âge et des performances académiques de l’apprenant.
La part belle aux étudiants vivant avec un handicap
Dans le cadre de la réforme en préparation, le gouvernement envisage notamment de procéder à la création de 7 nouvelles catégories de bourse. Celles-ci profiteront aux élèves et étudiants vivant avec un handicap. Souhaitant intégrer davantage le sport dans le processus de développement du pays, les autorités envisagent également d’attribuer des bourses d’études aux élèves inscrits dans les programmes sport-études. Les sportifs de haut niveau ne seront pas en reste.
De même, le gouvernement entend privilégier les étudiants inscrits dans les filières des secteurs mines et hydrocarbures. D’autant plus que ces deux secteurs ont plus que besoin d’experts nationaux capables de répondre aux ambitions du pays dans ces domaines.