Critiqué par certains pour le choix du Palais des sports de Libreville pour abriter le super-laboratoire capable de produire jusqu’à 10 000 tests de Covid-19 par jour, le conseiller spécial du chef de l’État et porte-parole de la présidence de la République s’est expliqué récemment à la faveur d’une interview accordée au quotidien belge, La Libre Belgique.
Le Gabon est fier de son «superlaboratoire international» baptisé du nom du Pr Daniel Gahouma, pédiatre emporté par le coronavirus en mai dernier. Il y a des raisons de l’être, en dépit des critiques portées sur les autorités depuis l’annonce de l’ouverture de cette infrastructure présentée comme une des acquisitions les plus importantes faites par un pays africain pour lutter contre la pandémie.
Pourtant, au niveau national, cette acquisition ne fait pas l’unanimité. Elle est même critiquée par quelques compatriotes, notamment sur son emplacement, au Palais des sports de Libreville. Une critique à laquelle a tenu à répondre Jessye Ella Ekogha dans une interview accordée au quotidien belge, La Libre Belgique.
«Nous avons opté pour cette localisation pour des raisons pratiques. Le Palais des sports nous permettait de disposer d’un grand espace qui n’était de toute façon pas utilisé pour l’instant. Il s’agit d’une enceinte fermée, facile à sécuriser et disponible», a expliqué le conseiller spécial du chef de l’État et porte-parole de la présidence de la République.
Le jeune collaborateur d’Ali Bongo Ondimba a également rappelé que «le nouveau laboratoire, qui est entré en fonction vendredi 29 mai, pourra effectuer jusqu’à 10.000 analyses par jour. À terme, 60 pour cent de sa capacité sera réservée aux besoins nationaux et 40 pour cent seront mis à la disposition de nos voisins de la sous-région, au gré de leurs besoins».