Au Gabon, la récente annonce du Ministre de l’éducation nationale inhérente aux nouvelles modalités d’attribution de la bourse au secondaire a créé de vives polémiques au sein de l’opinion. La bourse est désormais destinée qu’aux élèves ayant obtenu au moins une moyenne de 12/20 au premier cycle et 11/20 au second. Si l’annonce de ces conditions ont provoquer l’ire des parents d’élèves, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) assume pleinement cette décision en mettant en avant la culture de l’excellence et du mérite pour inciter les élèves à produire de meilleurs résultats scolaires.
Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), veut rendre l’école gabonaise plus performante que par le passé. C’est en tout cas ce que l’on peut déduire après l’annonce du Ministre de l’éducation nationale portant modification des modalités d’attribution de la bourse pour les élèves du secondaire. En effet, il n’est plus question d’avoir la moyenne de 10/20 pour obtenir la somme de 24.000 fcfa. «Les critères des bourses qui ont été retenus c’est qu’au secondaire, pour le premier cycle donc de la 6e en 3e, il faut avoir 12 de moyenne. Pour le second cycle, de la seconde en Terminale, il faut avoir 11 de moyenne», a annoncé Camélia Ntoutoume.
L’excellence ou rien !
Pour le membre du gouvernement et les nouvelles autorités du pays, il est question de faire la promotion de la culture de l’excellence dans un pays où on a trop souvent habitué les élèves du secondaire à la facilité et au contentement. Inciter le plus grand nombre à produire plus d’efforts dans le travail permettra de booster les résultats et ainsi faire en sorte que les apprenants donnent le meilleur d’eux même. De plus, il y’a aussi la nécessité de de créer une émulation saine dans les établissements et récompenser les meilleurs.
Sortir des sentiers battus !
Depuis la prise du pouvoir par l’armée gabonaise le 30 août dernier, plusieurs mesures ont été implémentées, visant à créer un changement nouveau, et ce dans tous les secteurs. Celui de l’éducation n’est pas en reste avec cette nouvelle mesure qui bien entendu apportera une nouvelle dynamique dans le système éducatif. Il est grand temps que les gabonaises et gabonais comprennent que pour atteindre l’excellence il va falloir prendre des décisions courageuses même si parfois elles sont controversées.
