Au Gabon, ils sont nombreux ces opposants qui sont dépourvus d’argent et recherchent coûte que coûte des soutiens à l’étranger afin de financer leur campagne politique à l’approche d’un scrutin. C’est le cas d’Alexandre Barro Chambrier, candidat à l’élection présidentielle du 26 août prochain qui, se serait tourné vers le Président congolais, Denis Sassou Nguesso. C’est ce même président qui il y a quelques mois avait déjà tenté de financer les activités politiques de Guy Nzouba Ndama en lui remettant la somme d’un milliard deux cent millions de Francs CFA. Une somme qui a très vite été interceptée par les forces de l’ordre à la frontière Gabon-Congo.
Denis Sassou Nguesso n’en demord pas. Après avoir financé en partie la campagne de Jean Ping en 2016, le dirigeant congolais aurait jeté son dévolu sur un nouveau pion. Alexandre Barro Chambrier serait son nouveau cheval de bataille pour faire barrage à Ali Bongo Ondimba lors de l’élection présidentielle du 26 août prochain.
Les relations entre le Président gabonais et son homologue congolais sont exécrables à tel point que le dernier n’hésite pas à s’immiscer dans les affaires politiques gabonaises quand il en a l’occasion. À chaque élection présidentielle, il a son candidat et mise sur lui, comme sur un cheval lors d’une course à l’hipppdrome de Vincennes. Malgré toutes ses tentatives, grande a toujours été sa déception, car il mise sur les mauvais chevaux. Depuis 2009, Ali Bongo Ondimba a toujours été donne victorieux des élections présidentielles.
Barro Chambrier, le mauvais cheval !
Barro Chambrier n’a plus jamais été élu au Gabon à une quelconque élection depuis 2018. En effet, lors des élections législatives qui se sont déroulées en octobre 2018, il a été battu par Séverin Ekomi dans le 4e arrondissement de Libreville. Une défaite retentissante qu’il a toujours eu du mal à digérer à ce jour, d’où son envie folle de rebondir à l’élection présidentielle d’août prochain. Incapable de se faire élire dans un arrondissement, on se demande bien comment il pourra avoir le soutien des gabonais qui voient en lui un homme qui n’est pas du tout prêt et qui présente des carences énormes en politique.