Le 1er juillet dernier, Jean Ping était face à quelques membres de la diaspora gabonaise à l’hôtel Pullman à Paris. Lors de sa prise de parole, l’ancien candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016 a fait des déclarations qui pourraient inquiéter ses proches sur sa santé mentale. Il a affirmé que Ali Bongo Ondimba et l’ancien ministre des affaires étrangères de France, Jean Yves Le Drian étaient à bord d’un hélicoptère en août 2016 et qu’ils étaient lourdement armés avec pour objectif de bombarder son QG de campagne. Dans une interview accordée à France 24 et RFI, le président du CNR a présenté ses excuses au Président gabonais et à Jean Yves Le Drian, reconnaissant avoir menti.
《 Il y a quelques jours, devant la diaspora gabonaise à Paris, vous avez même affirmé que, lors de l’assaut de votre quartier général en août 2016, Ali Bongo lui-même était dans l’hélicoptère qui a tiré sur votre QG – avec un bazooka – et qu’il y avait à ses côtés le ministre français de la Défense de l’époque, Jean-Yves Le Drian, qui pourtant n’était pas au Gabon ce jour-là. 》, demande le journaliste à Jean Ping
《 Cette affaire, je l’ai déjà réglée. J’ai dit que ce ministre n’était pas dans l’hélicoptère. Ce que j’ai dit, je le retire, je présente mes excuses. À plusieurs reprises, à toutes les autorités, je l’ai dit. Pour moi, c’est clos. 》, répond Jean Ping qui reconnaît avoir menti sur toute la ligne.
Les déclarations de Jean Ping le 1er juillet dernier avaient créé de vives reactions au sein du milieu politique français comme à Libreville. Pour certains, la santé mentale du natif d’Omboué serait remise en cause. Pour d’autres, il nage tout simplement en délire.