Après 21 mois passés à la tête de la Coordination générale des affaires présidentielles, dans une lettre ouverte adressée au président de la République, Noureddin Bongo Valentin dit avoir fait ce pour quoi il avait été nommé en décembre 2019. On lui doit notamment l’élaboration du PAT, nouvelle feuille de route du gouvernement.
Il avait été nommé 21 mois plus tôt lors d’un Conseil des ministres. Noureddin Bongo Valentin a officiellement quitté son poste de Coordinateur général des affaires présidentielles le lundi 13 septembre 2021. S’il est sans nul doute promis à un autre poste plus prestigieux, à en croire des sources, l’ex-collaborateur du chef de l’État s’en va avec le sentiment d’avoir rempli sa tâche.
« Durant ces vingt et un mois écoulés, la coordination générale a fait tout ce qui était en son pouvoir pour s’en montrer digne. Nous croyons pouvoir dire aujourd’hui, avec humilité et lucidité, que le contrat a été rempli », adresse-t-il au chef de l’État dans une lettre ouverte.
S’il a été élevé au grade de Chevalier de l’ordre de l’Étoile équatoriale ce même lundi, c’est parce que le passage de l’ex-CGAP a été brillant. Beaucoup s’accordent à reconnaître qu’on lui doit notamment l’élaboration du PAT, qui est la nouvelle feuille de route gouvernementale. C’est en effet grâce à sa gestion des différentes taskforces que la mise en place de ce plan a été possible. L’on cite par exemple la taskforce sur la dette intérieure.
« Cette démarche a systématisé le reporting sur l’état d’avancement des réformes, ainsi qu’un contrôle a priori, par les visas d’opportunité et de conformité sur tous les contrats importants engageant l’administration publique, et un contrôle a posteriori, à l’instar du contrôle de réalité des créances sur l’État institué par la taskforce dette intérieure puis la mise en place de l’Autorité nationale de Vérification et d’Audit (ANAVEA) », rappelle-t-il d’ailleurs.
Durant la période passée aux côtés du chef de l’État, Noureddin Bongo Valentin assure que « d’importants résultats ont été obtenus sur les dossiers [qu’on lui a] confiés ou demandés de superviser ». Les résultats de son engagement sont d’ailleurs visibles. Il cite lui-même la confiance des institutions financières internationales, avec la signature le 28 juillet 2021 de la Facilité élargie de Crédit du FMI sur trois ans d’environ 320 milliards de FCFA.
Son ardeur à la tâche a également permis la revalorisation de la notation crédit du Gabon par l’agence de notation Moody’s en juillet 2021.