Le 18 juillet dernier, le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Séverin Oswald Mayounou accompagné de sa déléguée, Sidonie Moussirou, s’est rendu à Mbomo, à 15 km de Ntoum sur l’axe Cocobeach sur le site abritant les travaux de la future usine de production d’eau potable de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Selon les techniciens, cette usine aura une capacité minimale de 35 000 m3/j et maximum de 70 000 m3/j. La livraison est prévue pour octobre 2024.
C’est sur une superficie de 7 hectares que va s’ériger la future usine d’eau potable de la SEEG. Ce projet intervient dans le cadre de l’exécution de son Plan d’investissement triennal (PIT) 2022-2025, relatif à l’amélioration de la desserte en eau potable et en électricité, et ce, grâce à un prêt de la BGFI Bank.
Cette usine produira d’abord 35 000 et à terme 70 000 m3/j. La phase de terrassement a déjà été engagée. Le 18 juillet dernier, le membre du gouvernement était sur le site afin d’apprécier le début des travaux.
Ainsi, la création de cette nouvelle unité de production comprend : une prise d’eau et un poste d’exhaure amont permettant le transfert de l’eau brute pour le remplissage du bassin de storage à partir de la rivière Mbomo, un bassin de storage, un poste de relèvement aval, transférant l’eau du bassin de storage vers la station de traitement, une station de traitement d’une capacité de production minimum de 35 000 m3/j, l’ensemble de canalisations de liaison, de diamètre de 800 millimètres sur 15 km de linéaires entre les postes de relèvement, le bassin de storage et la station de traitement pompage.
«La problématique de l’eau se pose dans le Grand Libreville avec beaucoup d’acuité. Les zones en hauteur font face à un stress hydrique inquiétant. Sous les hautes instructions du chef de l’État, il nous a été instruit de voir avec l’exploitant national qui est la SEEG, les voies et moyens pour renforcer la production en eau dans le Grand Libreville. Le projet PIEPAL a déjà résolu une grande partie du problème en changeant toute la canalisation, donc nous ne voudrions pas nous retrouver dans une situation, où nous aurons des canalisations refaites, des châteaux d’eau renforcés et manque criard d’eau. Mbomo est une solution palliative, car en même temps, nous réfléchissons sur le redémarrage de Ntoum 7 qui est plus grand que Mbomo», a indiqué Séverin Oswald Mayounou.