À l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, le président de la République et son épouse ont rappelé le danger que constitue cette maladie, responsable de plusieurs milliers de décès dans le monde chaque année, alors qu’au Gabon, tout est mis en œuvre pour faciliter la détection pour une prise en charge rapide et totalement gratuite.
« Cette situation doit cesser ! »
Dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 17 personnes meurent chaque minute, tuées par le cancer. Au Gabon, si le nombre de décès n’est pas aussi important, la situation n’est pas moins alarmante, tant et si bien que les autorités ont mis en place des mécanismes visant à limiter les dégâts au niveau national. L’Institut de cancérologie de Libreville (ICL) est une des réponses apportées au problème.
Mais face à résurgence des maladies cancéreuses dans le pays, le président de la République, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, célébrée le 4 février, a estimé que « cette situation doit cesser ». D’autant qu’il a rappelé que « 40% des cancers sont évitables grâce à la prévention ».
Pour Ali Bongo Ondimba, grâce au dépistage précoce, de nombreuses vies peuvent être préservées, notamment par le biais des soins existants, et dont l’efficacité n’est plus à démontrer.Une structure dédiée, La Maison d’Alice, a d’ailleurs été construite par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille (FSBO) à proximité de l’ICL, qui accueille les malades du cancer.
« Allons consulter ! »
À l’initiative de plusieurs actions entrant dans le cadre de la lutte contre les cancers féminins notamment, à l’occasion de cette Journée mondiale, l’épouse du chef de l’État a également sensibilisé via les réseaux sociaux sur la nécessité du dépistage. Une façon, selon elle, de sauver des vies, mais surtout de prendre de l’avance sur la maladie pour éviter des complications.
Aussi, sur son compte Twitter, Sylvia Bongo Ondimba a-t-elle rappelé qu’« au Gabon, renforcer la lutte contre le cancer est une priorité nationale et l’un des enjeux majeurs du Plan Égalité femme-homme », dont elle a également été la principale initiatrice en fin d’année 2020.
Pour la Première Dame, « le cancer reste en effet l’une des premières causes de décès chez les femmes dans notre pays ».Aussi, exhorte-t-elle : « Allons consulter et faisons-nous dépister. On ne le répètera jamais assez. Ces gestes simples peuvent nous sauver la vie. »
L’épouse d’Ali Bongo Ondimba assure par ailleurs que « partout au Gabon, les professionnels de santé sont là pour nous et nous prennent en charge toute l’année ».