Au lendemain du naufrage du navire Esther Miracle, des centaines de personnes ont pris d’assaut le port môle dans le but d’avoir plus d’informations au sujet du drame. Quelques jours plus tard, le port môle de Libreville s’est peu à peu transformé en lieu de deuil et de recueillement. Les familles des victimes, les rescapés du naufrage et plusieurs compatriotes passaient des nuits entières à cet endroit dans l’attente des retours des autorités gabonaise qui ont entrepris les recherches du navire et des disparus. Aujourd’hui, au port môle, c’est le vide total. Il ne reste que la chapelle ardente sur laquelle ont peut observer les photos des disparus et une poignée d’individus.
Au cours de ces dix derniers jours, le port môle de Libreville était devenu un lieu de deuil et de recueillement au lendemain du drame du naufrage du navire Esther Miracle. Des centaines de gabonais, dont les familles des victimes, les rescapés et de nombreux compatriotes passaient des journées entières et des nuits à cet endroit où a été érigé une chapelle ardente sur laquelle les photos des morts et des disparus ont été affichées ainsi que des fleurs et des bougies qui ont été déposées par ceux et celles qui venaient pour se recueillir et exprimer leur compassion.
Ce mardi 21 mars 2023, sur cette esplanade, la quasi-totalité du dispositif a été retirée. Si hier encore, les tentes, les chaises et la marée humaine étaient perceptibles, tout ce dispositif et les personnes qui l’accompagnaient n’y sont plus. Douze jours après le drame, c’est le vide indescriptible qui est visible. Il ne reste que quelques agents des forces de l’ordre et une poignée de personnes. Il fallait s’y attendre, le mobilisation a fléchi. La vie a repris son cours. Les commerces autour ont réouvert. C’est vers la croix rouge que le gouvernement a demandé aux familles des disparus de se déporter pour des identifications.