Au moment où des élucubrations sur une prétendue disparition de 85 milliards de francs CFA des caisses de la Gabon Oil Compagny continuent de circuler dans l’opinion, des informations recueillies par les avocats de l’ancien ADG de ladite société laissent clairement entendre que celui qui est aujourd’hui aux prises avec la justice a, contrairement aux accusations portées à son encontre, permis de renflouer les caisses de la Sogara et de la GOC.
Que reproche-t-on exactement à Christian Patrichi Tanasa ? D’être un des plus brillants jeunes managers que le Gabon ait connus ces 10 dernières années ? Bien malin qui saurait répondre à cette interrogation qui commence à susciter des doutes auprès de l’opinion, y compris hors du pays. Des doutes amplifiés surtout depuis la publication de certaines informations des avocats de l’ancien ADG de la GOC, notamment sur la santé actuelle des sociétés placées sous sa responsabilité (Sogara, GOC).
Selon ses avocats, au moment où l’ancien ADG a laissé ses fonctions pour être nommé au sein du cabinet du président de la République en qualité de conseiller, il a laissé plus de 120 milliards de francs CFA dans les comptes de la Sogara et de la GOC. Les cinq avocats, parmi lesquels Anges Kevin Nzigou, disent tenir ces informations des copies d’extraits de comptes mis à leur disposition.
Mieux, au moment où des élucubrations sur une prétendue disparition de 85 milliards de francs CFA des caisses de la GOC continuent de circuler dans l’opinion, attisées par des internautes mal ou peu informés, les informations recueillies par les avocats de Christian Patrichi Tanasa révèlent que leur client a permis à la Société nationale des hydrocarbures de réaliser un résultat net positif de 18 milliards de francs CFA en 2018. En 2019, selon les PV des Conseils d’administration, la GOC affiche un résultat provisoire de plus de 69 milliards de francs CFA.
Au cours de sa gestion à la tête de la GOC, deux audits complets sur l’ensemble du Groupe Gabon Oil Compagny ont été réalisés sur la période 2016-2019. Ceux-ci n’ont révélé aucune anomalie permettant de décrier la gestion de Christian Patrichi Tanasa, affirment ses avocats, convaincus de son innocence.