A l’exemple de nombreux pays en Afrique et à travers le monde, le Gabon, par l’entremise de son président, a déclaré récemment l’état d’urgence sanitaire. Une décision nécessaire, voire vitale qui vise à protéger davantage la population face à la pandémie du Covid-19 dont le nombre de personnes infectées tend à augmenter ces derniers jours.
Dans le même sillage que ses homologues africains du Sénégal, du Niger, du Togo de la Côte d’Ivoire et européens en France, en Pologne, en Hongrie et bien plus encore à travers le monde, Ali Bongo a déclaré récemment l’état d’urgence sanitaire. Une décision lourde pour laquelle le président de la République a sollicité et obtenu l’accord de la Cour constitutionnelle et le Parlement dans son entièreté. C’est dire que, respectueux des lois, le chef de l’Etat a voulu bien faire.
Mais surtout, en décrétant l’état d’urgence sanitaire, Ali Bongo Ondimba exprime sa volonté de mieux protéger les Gabonais et toutes les populations vivant sur le territoire national. Le président s’en sert donc comme un outil légal lui permettant de prendre librement des décisions rentrant dans le cadre de la stratégie de riposte contre la pandémie. L’objectif étant de lutter efficacement contre les impacts négatifs de la crise du Covid-19, y compris sur l’économie du pays qui commence à en ressentir le contrecoup.
Loin d’être une stratégie de politique politicienne comme le prétendent certains, y compris au sein de l’opposition, la mise en place de l’état d’urgence sanitaire au Gabon est un outil, peut-être un des plus efficaces, pour juguler la propagation du virus qui prend des proportions inquiétantes dans notre pays qui a dépassé la barre des 40 personnes infectées.
Loin de la volonté de faire cavalier seul, en décrétant l’état d’urgence sanitaire dans son pays, Ali Bongo Ondimba met en réalité en pratique une des nombreuses recommandations de l’OMS, notamment en se donnant les moyens de prendre des mesures exceptionnelles de prévention et de riposte en plus de celles qui ont été prises ces dernières semaines.
«L’état d’urgence sanitaire dans notre pays était véritablement la chose à faire pour préserver la vie des Gabonais, même si je peux comprendre que certains puissent trouver à redire sur le sujet. Ne pas l’avoir décrété aurait mis le Gabon dans une position risquée, ce qui aurait été totalement irresponsable de la part de la première autorité de notre pays. Or, là, il a fait preuve d’un grand sens des responsabilités», estime un leader de l’opposition ayant requis l’anonymat.