Bien que le Gabon fait partie des pays dont les ressortissants ne sont pas autorisés à rentrer dans l’espace Schengen en raison de la Covid-19, il reste que plus de 90% des pays du continent sont également impactés par cette décision de l’Union européenne, mais surtout que la liste qui sera revisitée tous les 14 jours pourrait en contenir bien plus ou beaucoup moins dans deux semaines.
Le 26 juin dernier à Bruxelles, l’Union européenne a rendu publique une liste de 15 pays dont les ressortissants seront admis dans l’espace Schengen dès le 1er juillet. Si le Gabon et plusieurs autres pays dont les États-Unis n’y figurent pas, il reste que cette liste est bien moins longue que certains redoutaient. Mieux, le fait de préciser que celle-ci sera actualisée toutes les deux semaines en fonction de la situation sanitaire dans ces pays laisse la porte ouverte à différentes suppositions.
En effet, dans un premier temps, beaucoup s’accordent à dire qu’une liste de 15 pays seulement, c’est bien moindre. D’autant que la pandémie du coronavirus est parfaitement maîtrisée dans une centaine de pays à travers le monde depuis décembre 2019. Certains auraient donc pensé que l’UE autoriserait l’entrée d’au moins une cinquantaine de pays. Mais surtout que Bruxelles fermerait totalement l’espace Schengen à tous les pays africains. D’autant que le continent compte à ce jour plus de 393.000 confirmés de Covid-19.
Pourtant, il n’en est rien. Le continent qui affiche près de 187.000 guérisons pour seulement 9.880 morts a vu quatre pays autorisés à rentrer dans l’espace aérien européen. Selon des estimations, ce sont donc plus de 90% des pays du continent qui en sont exclus.
Dans un second temps, il convient de rappeler que la liste de l’Union européenne est renouvelable. Ces concepteurs envisagent en effet de l’actualiser toutes les deux semaines à compter le début de la première phase. Ce qui veut dire que ce nombre devrait augmenter rapidement avec des ouvertures de frontières revues et corrigées au bout des deux premières semaines.