Avec un taux de guérisons de 50,55%, le Gabon fait partie des pays du continent ayant mis en œuvre une stratégie de riposte contre le coronavirus parmi les plus efficaces. Quatre mois après l’enregistrement du premier cas, le pays observe une tendance baissière des contaminations à la maladie. Quelle en est l’origine ?
Quatre mois après la découverte du premier cas de coronavirus dans le pays, les autorités gabonaises ont mis en branle une stratégie de riposte contre cette épidémie, visant notamment à limiter sa propagation d’abord dans la capitale et les communes environnantes pour lesquelles un confinement a été imposé, et ensuite dans le pays avec la suspension de la circulation interprovinciale. Au vu des résultats communiqués, lundi 13 juillet 2020 par le Copil, la stratégie de riposte nationale contre la Covid-19 s’est avérée payante jusqu’à ce jour.
Selon les autorités sanitaires, cette efficacité n’a pas été fortuite. Loin de là. « L’engagement de haut niveau par les plus hautes autorités de la République en tête desquelles le président de la République, Chef de l’État, son Excellence Ali Bongo Ondimba » a été une des premières causes de ce que l’on peut déjà considérer comme une réussite.
L’implication personnelle du Premier ministre Julien Nkoghe Bekale, président du Copil, et sa mise en œuvre d’un plan de riposte jugé « cohérent » face à l’épidémie au niveau national sont également les raisons de l’efficacité de la stratégie nationale, de même que l’a été le sacrifice concédé par les soignants, en première ligne de la bataille sanitaire. « La forte et courageuse mobilisation du personnel de santé engagée sans réserve pour la lutte contre la Covid-19 et d’autres acteurs de la riposte sont à féliciter », estime le porte-parole du Copil, Dr Guy-Patrick Obiang Ndong.
Au nombre des autres raisons ayant permis au Gabon de faire office d’exemple en termes de maîtrise de la gestion de la crise sanitaire liée au coronavirus sur le continent et particulièrement dans la sous-région de l’Afrique centrale, le Copil cite : « l’appui des partenaires internationaux et nationaux des secteurs publics, privés et de la société civile ; « l’adhésion de la population aux gestes barrières notamment au port systématique du masque » et « l’accompagnement des médias pour la sensibilisation massive des populations ».