Communicante de renom qui a initié ces dernières années plusieurs projets ayant permis de redorer l’image de l’administration publique gabonaise, Mme Camélia Ntoutoume-Leclercq, diplômée de l’École nationale d’administration (ENA), en France, est sans contexte celle qu’il fallait auprès du Pr Patrick Mougiama Daouda pour répondre aux attentes des enseignants et apprenants déroutés par la crise sanitaire actuelle.
Un professeur d’université et une énarque. Le duo créé par la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda pour répondre aux préoccupations des élèves, étudiants, enseignants et chercheurs déroutés par la crise sanitaire due à la Covid-19 n’aurait été mieux trouvé. Au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert de technologies, de l’Éducation nationale, chargé de la Formation civique la paire formée par le Pr Patrick Mougiama Daouda et sa nouvelle déléguée Camélia Ntoutoume-Leclercq s’annonce déjà comme une des plus porteuses du gouvernement.
Si l’on connaît savoir-faire du ministre titulaire grâce à qui les cours ont pu reprendre ce lundi 20 juillet en dépit du contexte sanitaire et dans le souci de permettre aux élèves de Terminale de passer leur examen de baccalauréat, sa ministre déléguée n’est pas moins connue pour ses œuvres depuis son retour au Gabon. Ces dernières années, Camélia Ntoutoume-Leclercq a en effet su faire parler d’elle à travers ses différentes initiatives dans l’administration publique.
C’est notamment à la nouvelle ministre déléguée que l’on doit la modernisation de la Communication gouvernementale. Il faut dire que Mme Ntoutoume-Leclercq a été à bonne école. Elle est diplômée de l’École des Hautes Études en Sciences de l’Information et de la Communication (CELSA). Ce qui lui a permis d’occuper une dizaine d’années durant des postes de Conseiller-chef de département Communication au Secrétariat général du gouvernement et à la Primature.
Mais Camélia Ntoutoume-Leclercq est également connue comme faisant partie des rares Gabonais diplômés de l’École nationale d’administration (ENA), en France. Pour sa part, c’est à Strasbourg et dans la promotion Émile Zola qu’elle s’est distinguée.
Très active sur la scène internationale à travers le monde associatif, elle est devenue en juin 2009, la première femme africaine élue présidente de la Confédération des associations françaises et étrangères des anciens élèves de l’ENA, qui est un réseau de 12 000 anciens élèves ou auditeurs de tous cycles confondus issus de 134 pays des 4 continents.
Avant son entrée au gouvernement Mme Camélia Ntoutoume-Leclercq était Conseiller spécial du président de la République.