Après avoir tenté une vaine confrontation avec les autorités la semaine dernière, l’Archevêque métropolitain de Libreville s’est finalement résolu à respecter les mesures gouvernementales liées à la réouverture des lieux de culte et à l’organisation de leurs célébrations.
Monseigneur Jean Patrick Iba-Ba semble être revenu à la raison. La semaine dernière, en dépit de l’interdiction faite par le gouvernement de reprendre les activités cultuelles avant le 30 octobre, l’Archevêque métropolitain de Libreville avait appelé les fidèles de l’Église catholique à investir les paroisses dès le dimanche 25 octobre dernier. Son appel s’était soldé par un cuisant échec.
Une semaine après, le leader religieux semble avoir compris la leçon. Ce 1er novembre, pour la célébration de la Toussaint dans l’ensemble de l’archidiocèse de Libreville, Mgr Iba-Ba et les siens procèderont selon les directives du gouvernement qui leur ont été rappelées lors de la réunion de jeudi 29 octobre présidée par la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda.
Dans une lettre adressée aux responsables de l’Église, l’Archevêque a en effet ordonné que, « conformément aux dernières dispositions du gouvernement », la célébration de ce dimanche respectera les 30 personnes maximum tel qu’imposé par les autorités pour les messes.
L’Archevêque préconise par ailleurs la multiplication des célébrations ce dimanche, mais tient au respect de la prescription gouvernementale qui veut qu’une célébration n’excède pas une heure. Voilà qui finit bien.