À l’occasion de sa présentation, jeudi 26 novembre, de ses activités au ministre de la Santé, Dr Patrick Obiang Ndong, le Centre hospitalier universitaire mère-enfant Fondation Jeanne Ebori (CHUMEFJE) a rendu public son projet relatif à la pratique dès 2021 de la Procréation médicalement assistée (PME), qui sera une première en Afrique subsaharienne.
C’est sans conteste un des meilleurs projets que les structures hospitalières publiques ont présentés au gouvernement cette année. Alors que la présentation des projets d’établissement du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) et du Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO) s’est soldépar une invitation du ministre de la Santé à innover et à se réinventer afin de jouer pleinement leur rôle de structure de référence tout en mettant le patient au centre de la vision de l’hôpital, Dr Guy Patrick Obiang a accueilli avec beaucoup d’enthousiasme le projet novateur du Centre hospitalier universitaire mère-enfant fondation Jeanne Ebori (CHUMEFJE).
Cette structure hospitalière envisage en effet de pratiquer dès 2021 la Procréation médicalement assistée (PMA), est un ensemble de pratiques cliniques et biologiques dont le traitement intervient dans la procréation. Au gouvernement, ce projet n’a pas manqué de susciter beaucoup d’espoir, mais surtout de fierté. Dans son communiqué de presse, le ministère de la Santé précise d’ailleurs que grâce à cette innovation, « le Gabon deviendra le premier pays d’Afrique subsaharienne à pratiquer une telle technique médicale ».
Selon les experts du domaine, la PMA consiste à injecter artificiellement du spermatozoïde chez une femme en utilisant les tests urinaires afin de détecter la période d’ovulation.
Bénéficiant de l’aval du gouvernement, le directeur général du CHUMEFJE annonce le début de cette pratique « à partir du début du deuxième trimestre 2021 ».