Dans le cadre de la campagne nationale « Zéro Palu ! Je m’engage », le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a annoncé jeudi 17 décembre la distribution prochaine de 60 000 Moustiquaires imprégnées à longue durée d’efficacité (MILDE) en faveur des couches les plus vulnérables, dont les femmes enceintes.
Suite à l’engagement du président de la République, Ali Bongo Ondimba, pris auprès de l’Union africaine, d’accélérer les efforts d’élimination du paludisme dans son pays d’ici à 2030, le gouvernement, aux côtés du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a lancé jeudi une vaste campagne nationale. À l’occasion de la cérémonie officielle organisée au centre de santé de Glass, à Libreville, Dr Guy Patrick Obiang Ndong a annoncé la distribution prochaine de 60 000 Moustiquaires imprégnées à longue durée d’efficacité (MILDE).
Selon le ministre de la Santé, cette distribution sera prioritairement destinée aux couches les plus vulnérables et se fera dans les centres de santé, aussi bien dans la capitale que dans toutes les localités de l’intérieur du pays. « Cette campagne consistera à la distribution des moustiquaires imprégnées à toutes les femmes enceintes du Gabon lors de leurs consultations prénatales », a-t-il précisé.
Au gouvernement, on ajoute que cette campagne nationale contre le paludisme « vise à redynamiser les mouvements de base guidés par des individus, familles, communautés, dirigeants politiques, chefs religieux, pour une prise de responsabilité individuelle et collective dans la lutte pour l’élimination du paludisme ».
D’autant plus qu’au Gabon, le paludisme constitue encore un problème majeur de santé publique. Cette maladie demeure la première cause de consultation, d’hospitalisation, de décès et même d’absentéisme en milieu scolaire et professionnel. On note à cet effet, avec un taux de morbidité estimé à environ 21, 93%, d’hospitalisation à 41,21% et de mortalité à 6,73% chez les enfants de moins de 5 ans.
Actuellement, le pays possède un stock constitué de 110 000 MILDE à l’Office pharmaceutique national (OPN).