Si certains responsables de cet établissement d’enseignement supérieur font mine de ne pas voir les efforts du gouvernement, dans une interview accordée à nos confrères du site Gabonreview, le Pr Frédéric Mambenga Ylagou, secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, confirme qu’une enveloppe de près de 5 milliards de FCFA a bel et bien été allouée pour les travaux de réhabilitation à l’Université Omar Bongo (UOB).
Pas de problème de tables bancs !
Ce n’est certainement pas un déficit en tables bancs dont la solution est en passe d’être trouvée qui viendra une nouvelle fois affecter le bon déroulement des activités académique au sein de l’UOB. À ministère de l’Enseignement supérieur, on l’assure : cet établissement, le premier du Gabon, retrouvera bientôt son lustre d’antan, et les travaux de réhabilitation qui y sont en cours donnent déjà un aperçu de l’ambition des plus hautes autorités du pays qui n’entendent ménager aucun effort pour y parvenir. D’où les sommes importantes consenties ces dernières années en vue de la mise à disposition prochaine aux enseignants et aux étudiants des bâtiments rénovés et équipés.
Dans une interview récemment accordée au site Gabonreview et à la télévision Gabon 1ère, le Pr Frédéric Mambenga Ylagouprécise en effet qu’« avec la réhabilitation de l’UOB, il y a eu des dotations en tables bancs de l’ordre de 322 chaises et tables individuelles pour les étudiants, 200 tables et chaises individuelles pour les enseignants. À cela s’ajoute une livraison dans 10 jours, d’une dotation de 1 200 tables bancs pour les étudiants. Notamment, les tables bancs de 4 places. C’est en gros, une capacité d’accueil qui sera portée à 3 000 tables bancs disponibles pour cette année et qui vient compléter les suppléments en infrastructures qui ont été ajoutés. Notamment, pour les mezzanines qui seront opérationnelles à partir de la rentrée 2021, celle que nous avons entamée, pour l’UOB ».
L’UOB ne fait donc pas face à un déficit criard de tables bancs comme a tenté de le faire croire le Pr James de la Faculté de droit et des sciences économiques dans une récente note au travers de laquelle le Doyen de la FDSE annonçait la suspension des enseignements de l’année académique 2020-2021.
Près de 5 milliards de FCFA pour la réhabilitation de l’UOB
Dans son interview, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur confirme également qu’une part importante d’argent a bel et bien été réservée aux travaux de réhabilitation à l’Université Omar Bongo (UOB). Des travaux dont le Coordinateur général des affaires présidentielles est lui-même allé juger de l’avancement en mai dernier.
« L’UOB a bénéficié entre 2019 et 2020, de près de 5 milliards de francs CFA de réhabilitation et ces efforts continuent, puisque dans 2 mois, c’est la cité universitaire qui sera livrée et complètement refaite. C’est montrer l’intérêt que l’État, par le biais de M. le président de la République S.E Ali Bongo Ondimba, permet l’effectivité de mise en œuvre de toute l’action portée à la jeunesse, particulièrement celle de la première université. C’est vrai, il y a eu des dysfonctionnements liés à la vétusté de l’établissement, mais il faut reconnaître les efforts qui sont faits pour que désormais nous ayons une scolarité normale dans cette université », confie le Pr Mambenga Ylagou.
Vacations et grèves
Au sujet du paiement des vacations dont le retard a occasionné une nouvelle grève récemment, le SG du ministère de l’Enseignement supérieur, lui-même ancien responsable syndical à l’UOB, déclare : « Il faut reconnaître qu’il y a des problèmes de vacations qui sont parfois simplement dus à la massification, au gonflement des effectifs. Mais depuis 3 ans notamment pour l’UOB, le règlement de cette dette est très important. Nous sommes passés de 750 millions de francs CFA qui étaient dus, en termes de vacations aux enseignants de l’UOB, à quasiment un règlement de cette dette pour boucler l’année académique 2019-2020. Il reste environ 12 millions de francs CFA qui doivent être payés pour la correction des examens et tout cela sera mis en place très bientôt. Vous voyez, il y a des efforts conséquents fournis par l’État. Nous sommes partis de 750 à 12 millions, pour arriver au paiement intégral de cette dette. »