C’est un véritable scandale auquel on assiste depuis ces dernières heures. C’est une vidéo qui a mis le feu aux poudres. Dans cette vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, Mme Fatou Moussounda, Présidente du Réseau des personnes vivant avec le VIH-SIDA (Regap+) dénonce la distribution des antirétroviraux périmés aux personnes vivant avec le VIH au Gabon.
Comment cela a-t-il pu se produire ? C’est la question à laquelle le Ministre de la Santé, le Docteur Guy Patrick Obiang n’a pour le moment aucune réponse. Dans la foulée, dans un communiqué du Ministère de la Santé, l’on apprend la consternation totale et l’ouverture d’une enquête en interne par le Ministre en charge de ce département ministériel.
Cette enquête en interne concerne l’ensemble des Centres de traitement ambulatoire (CTA) de Libreville et de l’Office
pharmaceutique national (OPN), sur le stockage et la dispensation de ces
antirétroviraux.
Des effets secondaires déjà perceptibles chez les personnes vivant avec le VIH
《 Ces médicaments périmés nous donnent des gratis-grata , des insomnies , des boutons. Cela nous renvoie à des maladies opportunistes 》, a indiqué Fatou Moussounda dans une vidéo. En colère et désemparée, la Présidente du Réseau des personnes vivant avec le VIH-SIDA évoque les premiers effets secondaires de la distribution de ces antirétroviraux périmés. Reste à savoir si d’autres effets secondaires plus graves ne sont pas en cours chez d’autres malades.
Selon un conseiller au Ministère de la Santé, les responsables de ce scandale seront connus au plus tard mercredi.