La panne d’électricité géante qui s’est produite dans la nuit du 24 au 25 octobre 2021 dans le grand Libreville a relancé plusieurs débats au sein de la société civile gabonaise. Pour l’analyste financier Mays Mouissi, cela proviendrait du faible niveau des investissements réalisés dans ces secteurs.
Analyste financier chevronné, le gabonais Mays Mouissi a donné son point de vue sur les raisons des délestages en eaux et en électricité que les gabonaises et les gabonais subissent sans cesse. Le dernier délestage record en date, celui qui a privé le grand Libreville d’électricité dans la nuit du 24 au 25 octobre de 20h à 5h du matin.
Dans son analyse, Mays Mouissi évoque le faible niveau des investissements réalisés dans ces secteurs au cours des dernières décennies. Pour lui, le groupe Veolia n’a pas investi suffisamment sur l’ensemble du territoire gabonais. Le déficit d’investissement en eaux et en électricité coûte cher aujourd’hui à la SEEG qui est garant de la fourniture de ces services.
Outre le faible niveau d’investissements, Mays Mouissi donne son avis sur la question de la concurrence. Il répond sans détour à ceux qui estiment que la SEEG ne devrait plus être en situation de monopole. À ce sujet, pour l’analyste financier, la concurrence tant souhaitée par la plus grande majorité des gabonais est freinée par la taille du marché, trop petite.