Deux formateurs de tennis, affiliés à la fédération gabonaise de tennis, Jean Vivon et Dandhy Poaty ont été interpellés par les agents du B2 pour abus sexuels sur mineurs.
Le tennis gabonais est secoué par des révélations de pedophilie. Selon plusieurs sources, les présumés auteurs de ces actes sont deux formateurs de tennis qui ont longtemps travaillé au Club Saoti ( un espace sportif dans le 3e arrondissement de Libreville).
Responsable de la gestion du Club Saoti à l’époque, Jean Vivon faisait miroiter plusieurs jeunes garçons en leur promettant un avenir meilleur dans le milieu du tennis au Gabon et ailleurs. En échange, les jeunes garçons devaient assouvir ses appétits sexuels. Dandhy Poaty quant à lui, s’intéressait à des filles mineures.
Accusés d’abus sexuels sur mineurs, d’harcelement et de chantages, les deux hommes sont actuellement détenus par la Direction Générale des contre-Ingérences. Ils seront déférés devant le parquet dans les tout prochains jours.
Pour rappel, ces multiples interpellations interviennent après qu’un journaliste d’investigation français, Romain Molina ait dénoncé plusieurs actes de pedophilies dans le football au Gabon. Les autorités gabonaises ont ainsi lancé une vaste opération afin de mettre ces criminels sexuels sour les verrous.