Huit syndicats et entreprises ont claqué la porte de la Confédération Patronale Gabonaise (CPG) . Une véritable saignée qui devrait interpeller les plus hautes autorités du pays.
Rien ne va plus à la Confédération Patronale Gabonaise (CPG), qui a essuyé le départ de huit syndicats et entreprises il y a quelques jours. Il s’agit de l’Association professionnelle des établissements de crédit (Apec), du Syndicat des importateurs et exportateurs (Simpex), de l’Union des représentants automobiles et industriels (Urai), du Syndicat des entrepreneurs du bâtiments et des travaux publics (SEBTP) , du Syndicat des sociétés hôtelières et de restauration, du Groupement professionnel des pétroliers (GPP), du Groupement des transporteurs terrestres et General business machines (GBM).
«A ce titre, ces syndicats, leurs membres et les entreprises concernées ne sauraient désormais être associés aux activités et communications de la CPG, ni être engagés par les actes de celles-ci. De même, ne pouvant se prévaloir de leur adhésion, la CPG ne saurait désormais s’exprimer en leur nom et pour leur compte», a indiqué le communiqué.
Pour les responsables de ces huit syndicats et entreprises, la raison de leur départ de la CPG serait liée au patron des patron, Alain Ba Oumar. «Il a complément dévié de la ligne directrice du fonctionnement de la CPG que lui avait confié les adhérents. Nous lui avons demandé de démissionner il a refusé. Il n’a pas défendu les entreprises. Nous sommes partis pour créer un regroupement de syndicats pouvant mieux défendre nos intérêts. Depuis son élection, il y a eu trop de problèmes avec les adhérents et les employés de la CPG», ont indiqué plusieurs démissionnaires de la CPG.
En 2021, plusieurs membres avaient déjà claqué la porte de la CPG. À ce rythme, on se demande si une démission d’Alain Ba Oumar ne serait pas une décision sage à l’heure où le Gabon entame la relance de son économie. Il serait judicieux que les entreprises gabonaises exercent sereinement.