La société Trans’urb pourrait faire payer ses services qui sont jusqu’ici gratuits aux gabonaises et aux gabonais. En effet, l’entreprise fait actuellement face à des difficultés financières provoquées par des lenteurs dans la mise à disposition de la subvention que le gouvernement s’était engagé à débloquer lors de son lancement.
Le 19 mai dernier, c’est au cours d’une séance de travail avec le ministre des Transports, Brice Constant Paillat, que le directeur général de Trans’urb, Joël Lehman Sandoungout a annoncé que la société envisageait de faire payer ses services aux populations gabonaises. L’entreprise rencontre à ce jour des difficultés opérationnelles liées au non versement de la subvention du gouvernement gabonais.
« Nous observons des ralentissements dans les décaissements pour notre subvention. En effet, l’absence de subvention conséquente a pour impacts directs l’impossibilité d’achat des pièces détachées pour les bus, l’absence de bases techniques adéquates pour une maintenance optimale des engins et pour le renforcement des personnels techniques pour ne citer que ceux-là. Nous savons pouvoir compter sur le gouvernement pour faire le nécessaire afin de pallier cet état de fait », a indiqué le directeur général de Trans’urb, Joël Lehman Sandoungout.
Trans’urb entend très prochainement lancer la phase commerciale de ses activités afin de faire face à ses difficultés de financement.