Dans le cadre du développement du gisement de fer de Belinga dans la province de l’Ogooué-Ivindo, les autorités gabonaises ambitionnent de construire une ligne ferroviaire reliant la ville de Port-Gentil à cette de Belinga.
Après la construction du premier chemin de fer gabonais il y a plus de cinquante ans maintenant, le Gabon envisage de construire une nouvelle ligne ferroviaire dans le cadre du développement du gisement de fer de Belinga. En effet, à en croire le Ministère des travaux publics, le tracé de cet important projet a déjà été réalisé.
Ainsi, La ligne relierait la ville de Port-Gentil à Bélinga, en traversant Makokou, Ovan, Koumameyong, Lalara, Ndjolé et Lambaréné. Ce tracé a le double avantage de désenclaver la capitale économique gabonaise et de la relier à Libreville directement par le chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué. Le deuxième avantage se situe au niveau du nouveau segment Ndjolé-Port-Gentil, qui offrirait la possibilité à d’autres trains minéraliers et opérateurs miniers d’évacuer leurs productions de la cité pétrolière.
Selon nos confrères du quotidien d’information l’Union, le projet a été officiellement présenté à Ahmed Al Zaabi du groupe émirati Trojan et le haut commissaire de Grande-Bretagne au Gabon, Dr Christian Dennys-McClure.
« Le transport est essentiel dans l’exploitation minière. Dans cette phase d’exploration, des études pour la réalisation des routes et du chemin de fer sont prises en compte. Il en va de même pour l’hôtellerie nécessaire au développement du tourisme » avait expliqué le Ministre des Mines Elvis Ossindji il y a quelques semaines. Aujourd’hui les choses se précisent et le gouvernement gabonais semble avoir opté pour la construction d’une nouvelle ligne ferroviaire.
Découvert en 1955, le gisement de fer de Belinga couvre une superficie de 4500 km2 avec des réserves estimées à 1 milliard de tonnes pour une teneur d’environ 65 %. Des caractéristiques qui font de ce gisement « un des plus grands gisements d’hématite à haute teneur non développés au monde » comme l’a dernièrement déclaré Andrew Forrest, Président directeur général de Fortescue Metals Group.