Bien que ce soit rare, les hommes peuvent également souffrir du cancer du sein. C’est le cas de M. Barthélemy, résident à Makokou, qui a récemment pu être traité de cette maladie qui fait des milliers de morts dans le monde chaque année. Pris en charge à Libreville et hébergé à la Maison d’Alice grâce à la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille(FSBO), il témoigne.
Témoignage
« Lorsqu’on m’a dit que je souffrais d’un cancer du sein, j’étais très surpris ! Parce que je suis un homme. Je venais de Makokou et par manque de moyens financiers pour mon séjour à Libreville, on m’a conduit auprès d’une assistante sociale pour que je sois hébergé à la Maison d’Alice de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille. L’essentiel est donné et reçu ici afin que nous puissions guérir. Mon traitement s’est très bien déroulé, car j’ai pu respecter les dates de mes rendez-vous. Merci à Madame la Première Dame pour l’attention qu’elle nous accorde. » M. Barthélemy
Oui, ça existe !
Contrairement à certaines croyances répandues dans la société, notamment africaine et gabonaise en particulier, les hommes sont loin d’être à l’abri du cancer du sein. Ils peuvent bel et bien en souffrir autant que les femmes. Le cas de M. Barthélemy est d’ailleurs un exemple palpable. Les experts indiquent d’ailleurs que les hommes, comme les femmes, ont des tissus mammaires, ils peuvent donc développer cette maladie qui fait des milliers de morts dans le monde chaque année.
Toutefois, reconnaissent-ils, « les cas sont rares ». Chezl’homme, cette maladie représente par exemple moins de 1 % de tous les cas de cancer du sein dans des pays comme le Canada ou le Québec. Au Gabon, les chiffres ne sont pas vraiment connus du fait que ses victimes masculines la cachent ou ignorent qu’elles l’ont.
Le dépistage pour en être sûr
Elle n’a pas cessé de le dire depuis le début des campagnes de sensibilisation organisées par sa fondation éponyme, le dépistage reste le seul moyen de savoir si on a un cancer ou non. Cette exhortation va aussi bien pour les femmes que pour les hommes.
Aussi, à la suite du témoignage de M. Barthélemy, la Première Dame du Gabon a-t-elle réaffirmé que « le cancer du sein chez l’homme est rare, mais il existe ». « Ne les négligez pas. Allez consulter », a à nouveau invité Sylvia Bongo Ondimba.