Au moment où la 3e vague n’en finit plus d’inquiéter, le gouvernement par l’entremise du ministère de l’Intérieur a multiplié ces derniers jours des descentes inopinées dans certaines artères de Libreville pour débusquer les contrevenants au couvre-feu.
Sur toute l’étendue du territoire national, le couvre-feu reste maintenu entre 21h et 5h le lendemain. Cette mesure, prise par le gouvernement au cours de la 2e vague de l’épidémie de coronavirus, vise à réduire les risques élevés de transmission du virus.
Or, depuis le début du mois de septembre, le Gabon est entré de plain-pied dans la 3e vague. Le pays fait à nouveau face à la surpopulation dans les hôpitaux en raison de l’explosion du nombre de malades. Pour preuve, le taux de positivité est actuellement de 6.4%, et le nombre de nouveaux décèsaugmente inexorablement.
Pour faire face à cette situation, le gouvernement via le ministère de l’Intérieur a mis le « holà ». Plus qu’auparavant, les patrouilles nocturnes des policiers se multiplientparticulièrement à Libreville et dans les grandes villes du pays. Objectif : traquer et débusquer les contrevenants au couvre-feu.
Des reportages diffusés ces derniers jours par Gabon Télévisionlaissent en effet voir des policiers embarquant dans des camions de type Iveco plusieurs indélicats interpellés dans des débits de boissons censés être fermés aux heures du couvre-feu. Et le ministre d’État, ministre de l’Intérieur Lambert-Noël Mathaassure que ces opérations ne cesseront pas tant que les populations n’auront pas compris la nécessité de se conformer aux règles.