Après avoir annoncé récemment qu’une douzaine de personnes est actuellement en isolement dans le cadre des mesures préventives contre le Covid-19, le gouvernement vient de rendre légal le confinement pour les personnes infectées, leurs proches et celles en provenance des pays dits à risque. Le refus de s’y conformer est désormais passible de poursuites judiciaires.
Pour éviter tout risque de propagation de la maladie sur le territoire national après la découverte d’un cas contrôlé positif récemment, le Gabon est plus que jamais en alerte face au Covid-19. Ce vendredi 13 mars, le gouvernement, sur les instructions du président de la République, a rendu légal le confinement dans le cadre des mesures préventives contre le virus.
Un arrêté fixant les mesures de confinement relatives à la pandémie signé par les ministres de la Justice et de l’Intérieur identifie désormais clairement les personnes concernées par cette mise en isolement. Il s’agit de celles en provenance des pays où la pandémie est officiellement déclarée, celles dont le test au Covid-19 est positif et celles ayant été en contact avec les cas testés positifs au virus.
Selon cet arrêté, «tout refus de s’astreindre ou toute manœuvre utilisée en vue de se soustraire au confinement est constitutif du délit de mise en danger d’autrui, conformément à l’article 384 du Code pénal et expose son auteur à des poursuite judiciaires». L’objectif des autorités gabonaises est donc de montrer qu’elles ont pris toute la mesure de la situation. Elles en appellent à la responsabilité de chacun.
Au Gabon, le gouvernement retient trois types de confinements : celui qui se fait à domicile, dans un centre de référence hospitalier et dans une structure réquisitionnée par l’Etat, précise l’arrêté.