Comme les autorités gouvernementales l’avaient pressenti dès fin décembre 2020, le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil) vient de confirmer que mars 2021 a été le mois le plus meurtrier depuis la survenue de la crise sanitaire au Gabon.
Plus de 30 décès en trois mois
Le mois de mars qui s’achève n’a pas été une belle période pour le Gabon. Loin de là. Au sein du Copil où certains pressentaient déjà une montée en puissance de la pandémie de Covid-19 après la première vague allant de mars à décembre 2020, la situation vécue ces trois derniers mois n’est pas vraiment une surprise.
La seconde vague à laquelle le pays est confronté depuis la fin de l’année 2020 a déjà fait énormément de victimes, particulièrement à Libreville, épicentre de la pandémie. Selon les chiffres communiqués par les autorités sanitaires, avec plus 30 décès enregistrés, le mois de mars 2021 a été le plus meurtrier depuis le début de la pandémie de la Covid-19.
Pour exemple, du samedi 27 au lundi 29 mars, le pays a enregistré trois nouveaux. Constat : chaque semaine, au moins trois nouvelles victimes de la maladie sont enregistrées dans les hôpitaux dédiés, où le nombre de patients est constante évolution, à défaut de stagner à 100, dont des dizaines sont admis en réanimation pour détresse respiratoire.
Le maintien des gestes barrières comme solution
Selon le Copil, ces trois derniers mois, la courbe de la pandémie de la Covid-19 n’a pas cessé de montrer une évolution en plateau. Le nombre de nouvelles contaminations reste élevé, au point que, tout au long du mois de mars 2021, le nombre moyen de nouvelles contaminations par semaine était de 1 000 cas.
« Ces données sanitaires sur la pandémie de la Covid-19 montrent l’impérieuse nécessité de maintenir le respect des gestes barrières pour nous protéger de la seconde vague qui est beaucoup plus meurtrière », exhorte le Copil.
Les autorités sanitaires du pays estiment en effet que le vaccin qui est actuellement administré aux volontaires et l’observation stricte des gestes barrières constituent aujourd’hui les principaux moyens de prévention contre la maladie.