Alors que le gouvernement appelle à une plus grande vigilance et au respect strict des gestes barrières et des mesures édictées en vue de lutter efficacement contre la maladie, la pandémie du coronavirus a fait un mort de plus ces derniers jours, et près de 80 personnes sont actuellement hospitalisées dont une quinzaine admise en soins intensifs.
Déjà 76 décès et encore trop d’hospitalisations
C’est le signe que la seconde vague de l’épidémie que le Gabon connait depuis le début de l’année 2021 est en train de se consolider. En ce début de semaine, les autorités sanitaires déplorent un nouveau décès lié au coronavirus. Ce qui porte donc à 76 le nombre de victimes de ce virus.
Pour les autorités sanitaires du pays, ce nouveau décès est un de trop et s’inquiètent de ce que d’autres surviennent en raison de l’incivisme de certains compatriotes qui continuent de dénier l’existence de la maladie ou de ne pas tenir compte ni des gestes barrières mondialement connus ni des mesures gouvernementales édictées dans le but de limiter cette nouvelle flambée de la maladie.
Le nombre de malades pris en charge dans les structures hospitalières de Libreville et de l’intérieur du pays n’a pas non plus connu la baisse espérée. Actuellement, selon le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon (Copil), 77 patients Covid sont hospitalisés, dont 15 ont été admis en réanimation pour détresse respiratoire. Des chiffres qui ont tendance à stagner ces dernières semaines.
Taux de positivité élevé
Au Gabon, en dépit des alertes données par les autorités, le nombre de nouvelles contaminations à la Covid-19 ne faiblit pas. Au 22 février 2021, sur un total de 507 756 tests réalisésdepuis le début de l’épidémie, 13 884 cas positifs ont étéenregistrés. Pour le seul mois de février, on compte déjà 3 136 cas positifs.
« La situation sanitaire sur la pandémie de la Covid-19 montre une propagation de la seconde vague dans les autres provinces de notre pays. Aujourd’hui, 08 provinces sur 9 sont touchées parcette seconde vague », précise le Copil qui dénonce la circulation des populations avec de faux tests négatifs.