Fortement impliqué dans la promotion des droits de la femme, le Gabon a séduit l’ONU dont l’entité consacrée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes, l’ONU Femmes, souhaite désormais ouvrir un bureau à Libreville.
Prisca Nlend Koho a reçu récemment en audience madame Oulimata Sarr. La rencontre entre la ministre en charge de la Promotion des droits de la femme et la Directrice régionale de l’Agence des Nations unies pour l’égalité des genres et l’autonomisation de la femme en Afrique de l’ouest et du centrea eu lieu à Libreville, dans le cadre de la mission qu’effectue depuis le 23 août 2021 de la patronne de l’ONU Femmes. Unemission dans la capitale gabonaise qui est prévue s’achever le 27 août prochain.
À la Maison des Nations unies à Libreville, l’on informe que la mission de madame Sarr « permettra également d’explorer la possibilité d’ouverture d’un bureau ONU Femmes dans le pays dans un avenir proche ».
« Reconnaissant la ferme volonté du Gabon à consolider son rôle de champion de l’égalité femmes/hommes dans la sous-région, Oulimata Sarr a souligné l’intérêt d’accélérer les ambitions et les engagements en faveur de la femme en ouvrant de nouveaux chantiers tels, la budgétisation sensible au genre, l’accès à la commande publique au bénéfice des femmes entrepreneures, un meilleur accès à l’information relative à la mobilisation des ressources liées à l’autonomisation des femmes, etc. », a rapporté Prisca Nlend Koho au terme de son échange avec son invitée.
Pour rappel, l’ONU Femmes est l’entité des Nations Unies consacrée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes. Porte-drapeau mondial des femmes et des filles, ONU Femmes a été créée pour accélérer les progrès dans la réponse apportée à leurs besoins partout dans le monde. ONU Femmes soutient les États membres des Nations Unies dans l’adoption de normes internationales pour parvenir à l’égalité des sexes et travaille avec les gouvernements et la société civile à concevoir les lois, les politiques, les programmes et les services nécessaires pour veiller à l’application effective de ces normes et à ce que les femmes et les filles en bénéficient, partout dans le monde.