En homme déterminé dont l’ambition est d’en finir avec les tares du système éducatif, Ali Bongo Ondimba n’hésite pas à mettre de sa personne pour donner l’exemple.
C’est ainsi qu’il a annoncé vendredi dernier, lors de l’inauguration du Centre international multisectoriel d’enseignement et de formation professionnels de Nkok (CIMFEPN) qu’il prendra personnellement en charge les frais de scolarité de tous les élèves de la première promotion.
Si le but de cette annonce est de donner l’exemple et prouver sa volonté à parvenir à offrir à la jeunesse gabonaise la formation qu’elle mérite pour le bien du pays, le chef de l’État veut surtout corriger les défauts majeurs du système éducatif national. Celui-ci se caractérise notamment par plusieurs problématiques : un taux de scolarisation primaire appréciable, mais dilué par un niveau élevé de déperditions ; une faible capacité d’accueil des établissements d’enseignement technique et professionnel qui ne permet pas de disposer d’une main-d’œuvre qualifiée et suffisante ; une inadéquation de la formation professionnelle et supérieure par rapport aux besoins de l’économie, etc.
Mais le chef de l’État en est convaincu, en dépit de la crise multiforme actuelle, il y parviendra. Et les actions posées ces dernières années, y compris avec l’aide des partenaires internationaux comme l’AFD auprès de laquelle le Gabon a contracté un emprunt (désormais apuré) pour financer la construction de 15 nouveaux établissements entre 2021 et 2022, le prouvent.