À Akanda, aucune boîte de nuit ne rivalise avec le « Stone ». Très prisé, cet établissement de nuit a fini par imposer son veto dans le Grand-Libreville. Aucun week-end ne passe sans que ce club affiche complet, tant sa clientèle est aussi fidèle que variée. Le succès du Stone n’est pas fortuit. Derrière cette boîte de nuit qui a pignon sur rue, il y a un manager qui veille au grain et qui est de très loin l’un des meilleurs de notre pays, si ce n’est le meilleur. Avec son management à l’américaine, Dani Blou s’est imposé dans ce milieu qui reste encore très fermé au Gabon.
Physique imposant, teint noir ébène, plus d’un mètre quatre vingt, Dani Blou se faufile au milieu de la vingtaine de salons que compte la discothèque qu’il dirige avec maestria depuis près d’un an. Le regard bienveillant, chez lui le client est Roi. Toujours en mouvement, au contact de sa clientèle, il s’assure que tout se passe bien. Cet exercice, il le fait jusqu’à l’aube sans jamais se fatiguer. D’ailleurs, ses proches disent de lui qu’il a le métier de manager de boîte de nuit dans la peau. Mais ce qui séduit le plus sa clientèle, c’est sa courtoisie et sa proximité avec elle.
Management à l’américaine !
《 Ici au Stone, j’ai l’impression que je suis chez moi et que c’est moi qui joue la musique. Si le week-end je ne suis pas ici, c’est que je suis malade où en déplacement. Je vais là ou on me respecte et me traite comme une reine. 》, témoigne Sandra, une habituée du club qui, ce soir s’amuse comme une folle avec sa bande de copines.
Pour Dani Blou, il ne suffit pas de faire du chiffre, le confort de sa clientèle est primordial.《 Un client conquis fait toujours une bonne publicité. C’est cette bonne publicité qui fait en sorte que le Stone soit toujours plein comme un œuf. 》, explique t-il. Ses rapports avec sa clientèle n’ont rien à voir avec ce qui se fait ailleurs. Entre sourires, accolades et bienveillance, Dani Blou fait montre d’un management à l’américaine. Le client ne va jamais vers lui, c’est lui qui va vers le client.