C’est la descente aux enfers pour Jean Rémy Yama. À sa sortie de prison, il ne pourra plus exercer le métier d’enseignant. Un métier qu’il a lui même décidé de ne plus exercer volontairement depuis près de 6 ans. Véritable « Show Man » de la scène syndicale gabonaise, Jean Rémy Yama a été radié de la fonction publique de son pays pour motif d’abandon de poste.
Fonctionnaire fantôme, préférant le « Show Syndical » aux salles de classe et aux amphithéâtres universitaires, Jean Rémy Yama a été radié de la fonction publique gabonaise pour ne pas avoir enseigné depuis près de 6 ans, une véritable éternité.
Ce qui devait arriver depuis des années est finalement arrivé ces derniers jours. Jean Rémy Yama ne fait plus partie des effectifs des enseignants universitaires de la fonction publique. « Jean Rémy Yama était un fonctionnaire fantôme qui consacrait tout son temps à ses activités annexes, quelles soient politiques ou syndicales », a indiqué une source proche du dossier. Pour lui, l’enseignant universitaire fantôme ne doit s’en prendre qu’à lui même.
Une radiation tardive, mais justifiée sur le plan juridique
Si on s’en remet à l’article 152 de la loi 8/91 qui dispose, en son alinéa 5, qu’en cas d’abandon de service sans motif valable pendant 3 mois, le licenciement intervient sans consultation des organismes disciplinaires. Jean Rémy Yama n’avait plus rien à faire dans le fichier de la fonction publique gabonaise. Car c’est depuis 5 ans et 9 mois qu’il aurait dû être radié des effectifs de la fonction publique.