Le gouvernement gabonais demande aux entreprises intervenant dans le programme PIAEPAL (Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville ) de réhabiliter les chaussées après la pose des canalisations. C’est le principal sujet évoqué au cours de la réunion entre le ministre de l’Énergie, Alain Claude Bilie-By-Nze et celui des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi, ainsi que les entreprises en charge de ce vaste chantier dans le grand Libreville.
Dans plusieurs quartiers du grand Libreville on constate avec désolation qu’après le passage des sociétés chargées de la mise en œuvre du programme PIAEPAL, plusieurs chaussées ont été laissées endommagées au grand mépris des usagers et des automobilistes.
Pour le Ministre de l’Energie, Alain-Claude Bilie-By-Nze cette problématique commence à agacer les populations. « Lorsque les tranchées sont ouvertes et que ce n’est pas refermé aussitôt, à la fois l’usage par les automobilistes et l’érosion née des pluies, fait que la route se dégrade davantage. Et comme les travaux ont bien avancé, il est désormais question de commencer la réhabilitation. D’où la présence à cette réunion de mon collègue des Travaux publics, pour s’assurer que la réhabilitation se fera dans les règles de l’art, dans le respect des normes établies en la matière », a indiqué Alain-Claude Bilie-By-Nze au cours de cette séance de travail.
À la suite de cette importante réunion, les deux membres du gouvernement ont effectué une descente sur le terrain afin de toucher du doigt l’étendue des dégâts. « Au niveau du ministère des Travaux publics, nous avons pris les dispositions utiles pour montrer à notre collègue de l’Énergie, la méthode à utiliser pour refermer ces tranchées-là. Et donc, notre laboratoire national du BTP a fait une étude, qui a été mise à la disposition du ministère de l’Énergie », a déclaré Léon Armel Bounda Balonzi, Ministre des travaux publics.
Les travaux de réhabilitation de ces voiries urbaines endommagées par ces entreprises débuteront fin mai, et ce , pour une durée de 30 jours.