Il y a quelques jours, la très remuante Ministre de l’éducation nationale du gouvernement de Rose Christiane Ossouka Raponda a communiqué sur la nécessité de réformer profondément le secteur éducatif gabonais afin de le rendre plus performant. Cette transformation passe par l’application de 7 mesures.
Au Gabon, il faut réinventer le secteur éducatif si on veut qu’il soit performant. C’est ce que Camélia Ntoutoume Leclerq entend mettre en œuvre. Ces réformes dites curriculaires passent par l’intégration de l’Approche par les compétences (APC) dans le processus de l’enseignement apprentissage évaluation au 1er cycle du secondaire.
L’apprentissage de l’anglais dans les écoles publiques pour les apprenants du pré-primaire et ceux des deux premières classes du primaire
Cette introduction devrait se traduire par l’harmonisation des quotas horaires, la généralisation de l’éducation à la santé sexuelle et de la reproduction dans le cadre du programme Gabon-Égalité ; l’éducation à l’environnement et au développement durable ; l’introduction de l’enseignement de l’anglais et des Technologies de l’information et de la communication (TIC) au pré primaire et au primaire et la mise en place d’un laboratoire de langue anglaise à l’Institut pédagogique national (IPN). Ce pour dit-elle, «l’appropriation et le renforcement de la langue anglaise au bénéfice de la communauté éducative», dans un contexte marqué par l’adhésion du Gabon au Commonwealth. Le directeur général de l’Institut pédagogique national (IPN), Adrien Makaya, parlait d’un «
À en croire le journal l’Union, c’est dans ce bassin pédagogique que dans des écoles publiques les apprenants du pré-primaire et ceux des deux premières classes du primaire s’essayeront à l’anglais tant, «à cet âge, l’enfant a une extraordinaire capacité d’apprentissage et d’absorption de deux ou plusieurs langues à la fois». Le reste du pays devrait attendre, mais l’idée est d’aboutir à la conception de nouveaux curricula sur lesquels s’appuiera le programme scolaire gabonais. La nouvelle approche pédagogique, indique le journal, permettra à terme d’affiner un programme destiné à la formation des formateurs. Selon Adrien Makaya, «tout enseignant sorti de l’ENI doit pouvoir enseigner l’anglais».
Des mesures fortes pour réinventer le secteur éducatif gabonais
Deuxièmement, il s’agira de procéder à la régularisation des situations administratives par la mise en solde des promotions non prises en compte à ce jour et la prise en charge plus diligente des agents de sécurité scolaire en collaboration avec les ministères en charge du Budget et de la Fonction publique.
La troisième mesure concerne le renforcement, par un dialogue franc et permanent de la collaboration entre la tutelle et les partenaires sociaux et la mise en exécution des recommandations issues du dialogue social tenu avec lesdits partenaires.
Quatrièmement, il s’agira d’améliorer la collaboration avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers du groupe local des partenaires pour l’Éducation.
Comme cinquième mesure, Camelia Ntoutoume-Leclercq espère asseoir l’infrastructure statistique scolaire par l’acquisition d’un logiciel pour la collecte des données au sein des établissements, des circonscriptions scolaires, des directions d’académies provinciales et des zones académiques.
Sixièmement, optimiser les mécanismes de gouvernance en renforçant le cadre juridique général ; en veillant à l’application rigoureuse des textes en vigueur ; en rendant efficiente la réglementation relative aux quotas horaires et à l’obligation de service et en définissant un cadre de mutualisation pédagogique nécessaire pour une gestion rationnelle des personnels enseignant et d’encadrement.
”Septièmement, renforcer les capacités d’accueil de nos élèves”.