Selon la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, les mesures de restriction visant à lutter contre la pandémie de coronavirus sont susceptibles de connaître unallègement dès le mois de mars prochain, en fonction de l’évolution de la maladie et le nombre de contaminations.
Vivement mars !
Alors que la pandémie fait de plus en plus de victimes depuis le début de l’année, et au moment où les autorités travaillent à la matérialisation du programme de vaccination, Rose Christian Ossouka Raponda a encore bon espoir que la seconde vague de coronavirus qui sévit actuellement connaîtra un ralentissement dans les prochaines semaines. Une éventualité qui en appelle une autre : l’allègement des mesures de restriction dont certaines sont en vigueur depuis le mois d’avril et dont d’autres ont été durcies le 12 février dernier en raison de l’augmentation du nombre de nouvelles contaminations et de décès dus à la maladie.
Or, la cheffe du gouvernement ne s’en cache pas, ces mesures jugées difficiles pour compatriotes sont nécessaires pour faire reculer la maladie, donc de réduire considérablement le nombre de nouvelles contaminations journalières qui atteint les 50 actuellement. Aussi, a-t-elle annoncé le week-end écoulé que, « si nous parvenons à infléchir la courbe de la pandémie, grâce à la stricte application par tous des mesures sanitaires, et à faire retomber en deçà de 50 le nombre de contaminations par jour, alors les restrictions seront très rapidement allégées ».
« Selon les prévisions de notre Comité scientifique, cet objectif devrait être atteint en mars », a en effet déclaré la patronne du gouvernement.
« Le destin est entre nos mains »
Dans son discours diffusé le vendredi 19 février, Rose Christian Ossouka Raponda a reconnu que les mesures gouvernementales édictées pour faire reculer la Covid-19 « ne sont pas hélas bien acceptées par une partie de nos concitoyens ». La Première ministre n’a pas moins regretté les vigoureuses contestations actuelles qui, pour beaucoup, n’arrangent pas grand-chose à la situation. Or, elle n’a pas manqué d’assurer que l’évolution de la maladie dépend entièrement des populations qui auront fait le choix d’être aussi responsables et consciencieuses qu’elles l’ont été jusqu’à la mi-décembre 2020.
L’attitude civique des populations a en effet permis de faire reculer la maladie jusqu’en fin d’année 2020 avant que le relâchement observé et décrié par le gouvernement n’anéantisse les efforts jusque-là consentis dans le cadre de la stratégie nationale de riposte contre la pandémie.
« En attendant les vaccins, notre destin est entre nos mains », a exhorté la Première ministre. Les autorités espèrent en effet que les populations reviennent à la raison pour un rapide retour à la normale de leur quotidien.