Le pays d’Ali Bongo Ondimba entend démarrer prochainement les travaux du barrage hydroélectrique de Ngoulmendjim. En effet, dans le cadre de l’extension de son réseau hydroélectrique, ces travaux devraient démarrer entre mars et avril 2023.
D’après Asokh Energy, maître d’ouvrage de ce vaste chantier énergétique, les travaux du barrage hydroélectrique de Ngoulmendjim (83 MW) devraient démarrer entre mars et avril 2023. C’est à cette entreprise spécialisée dans la construction des barrages hydroélectriques que revient la charge de construire gérer et exploiter l’infrastructure pendant une durée de 25 à 30 ans.
Selon les documents que notre rédaction a pu consulter, le projet est évalué à 400 millions d’euros, soit 262 milliards de FCFA, dont 65,5 milliards de FCFA (25 %) de fonds propres et 196,5 milliards de FCFA (75 %) qui seront apportés par les bailleurs de fonds, parmi lesquels la Banque africaine de développement (BAD) et la Société financière internationale (SFI). La part que doivent apporter les actionnaires du projet que sont Eranove et le FGIS, est déjà disponible et il ne reste plus qu’à mobiliser le reste des financements.
Les travaux de ce chantier sont prévus pour durer quatre ans, pour une mise en service de la centrale prévue en 2027. La centrale hydroélectrique de Ngoulmendjim aura une capacité et une participation au réseau interconnecté (RIC) de 83 MW, avec une production annuelle équivalente à 550 GWh. Ainsi, l’énergie qui y sera produite sera acheminée vers la commune de Libreville. Le projet ambitionne de contribuer à l’augmentation de la part de l’hydroélectricité dans le mix électrique à hauteur de 7 % et de créer 1 000 emplois dont 80 % de nationaux.
La construction de cette infrastructure énergétique traduit la volonté des autorités gabonaises de mieux servir les populations en matière d’électricité dans le Grand Libreville.