Le Gabon envisage d’améliorer la gestion des droits d’auteurs et le statut des artistes gabonais. C’est ce qui en ressort d’un document de cadrage macro-économique et budgétaire.
Dans le document, les autorités gabonaises se donnent un temps bien précis afin de pouvoir travailler sur l’amélioration de la gestion des droits d’auteurs et le statut de l’artiste au Gabon . Sur une période de 2 ans, c’est à dire 2022-2024, il s’agira d’élaborer un cadre normatif. Il sera également question de travailler à la réhabilitation de l’Ecole nationale d’art et manufacture (Enam) qui est dans un état de délabrement très avancé depuis ces dernières années, sous le regard impuissant du gouvernement gabonais. Il faut à tout prix sauver cette école qui a formé plusieurs artistes gabonais, dont la fermeture était déjà même programmée.
Toujours selon le document de cadrage macro-économique, les autorités gabonaises en charge du projet vont s’atteler à répertorier les artistes, les établissements, les compagnies et les entreprises du secteur de la culture dans son ensemble, faire un inventaire du patrimoine culturel gabonais, et enfin , travailler sur la valorisation du parc national de la Lopé-Okanda et tous les sites touristiques que comprennent le pays.
Il faut dire que les artistes gabonais font parties de ceux qui ont été très touchés durant la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. En effet, les mesures de riposte qui interdisent tous rassemblements ont mis un frein aux prestations des artistes. Sans oublier la vente des œuvres d’art qui souffre d’une très mauvaise régulation et est constamment exposée au piratage. Là encore, il va falloir travailler énormément.
Pour finir, sur la période 2022-2024, le document de cadrage macro-économique et budgétaire fait mention d’une enveloppe de 21,4 milliards de FCFA destinée aux loisirs, à la culture et au culte. Des sommes de 8,8 milliards de FCFA pour la culture et l’éducation populaire, 5,5 milliards de FCFA pour la jeunesse, les sports et les loisirs, et 2,4 milliards de FCFA pour la promotion audiovisuelle et cinématographique. C’est ainsi que le Gabon entend mener l’amélioration de la gestion des droits d’auteurs et des artistes gabonais.