Contrairement au tableau sombre brossé par certains internautes quant à l’absence supposée de liberté dont jouiraient les professionnels des médias au Gabon, le dernier classement de Reporters sans frontières (RSF) assure que le pays continue de faire des progrès en la matière au point de se maintenir à la première place dans la sous-région de l’Afrique centrale.
Quatre places gagnées en un an
À la course de l’offre d’un meilleur cadre de travail au profit de la presse nationale, le Gabon est loin d’être parmi les derniers. Ceci est d’autant plus vrai qu’au niveau continental, le pays fait office d’exemple et n’a pas cessé d’améliorer ses performances ces dernières années. En 2021, il a gagné quatre places dans le classement de Reporters sans frontières (RSF). Le Gabon se situe en effet désormais au 117e rang mondial.
Ainsi, notre pays est loin des situations décrites ailleurs, y compris dans les États les plus développés au sujet desquels RSF évoque des « reporters agressés et arrêtés », des « médias fragilisés par la désinformation » ou des « lois liberticides ». Au Gabon, la liberté de la presse n’est donc pas considérée comme « difficile, voire grave » comme ça l’est dans certaines zones du monde et particulièrement du continent.
Premier en Afrique centrale
En 2021, la Namibie (24e mondial) est présentée comme la nation qui garantit le mieux les libertés aux professionnels des médias sur le continent africain, selon RSF. Ce pays est suivi par le Cap-Vert (27e mondial) et le Ghana (30e mondial).
Le Gabon n’est pourtant pas en reste. 117e dans le classement mondial, le pays est celui qui garantit le mieux les libertés de la presse dans la sous-région de l’Afrique centrale. Notre pays vient ainsi avant le Congo (118e), le Tchad (123e), la République centrafricaine (126e), le Cameroun (135e) et la Guinée équatoriale (164e).