Premier des États de la sous-région de l’Afrique centrale, l’Aéroport international Léon Mba de Libreville vient d’obtenir son accréditation sanitaire AHA (Airport Health Accreditation) de la part du Conseil international des aéroports (ACI). Une accréditation d’une validité d’un an, qui apparaît comme une reconnaissance des efforts entrepris par les autorités gabonaises en vue de faire de cet aéroport l’un des plus sûrs du continent en ces temps de crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus.
C’est en novembre 2020, à travers un questionnaire d’évaluation à distance, de transmission d’éléments de preuve, d’échanges avec les experts que le processus avait commencés. Celui-ci s’était alors achevé par des vérifications ayant duré plus d’un mois. Au bout du compte, c’est avec une satisfaction certaine que les responsables de l’Aéroport de Libreville (ADL) ont accueilli la nouvelle de l’obtention de cette certification sanitaire.
Le précieux sésame, indique le communiqué du Conseil international des aéroports (ACI), est valable pour les 12 prochains mois. L’organisation internationale reconnaît ainsi quela sécurité aéroportuaire assurée aux passagers à Libreville, au Gabon, est sûre et répond exactement aux exigences internationales. Une façon, assurent des observateurs, de reconnaître les efforts entrepris ces derniers mois par les autorités gabonaises en vue de faire de l’Aéroport international Léon Mba de Libreville l’un des plus sûrs du continent en ces temps de crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus.
«ADL est animé d’une grande fierté d’être le premier aéroport d’Afrique centrale à recevoir l’accréditation AHA et tient à remercier tous les partenaires qui ont œuvré à ses côtés pour y parvenir», a réagi l’heureux bénéficiaire.
Lancé en juillet 2020, le programme de certification sanitaire a été recommandé par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et par l’Agence européenne de sécurité aérienne (EASA). Celui-ci porte essentiellement sur la désinfection des espaces, la distanciation physique, la communication sur les gestes barrières et la protection des passagers et du personnel tout au long du parcours du passager.Des exigences auxquelles le Gabon a répondu haut la main.