Comme annoncé la semaine dernière, le Système des Nations unies envisage d’ouvrir à Libreville un bureau ONU Femmes. Pour beaucoup, cette initiative qui permettra d’appuyer la stratégie nationale de promotion des droits de la femme est une des conséquences positives de l’engagement et de l’implication personnels de la Première dame du Gabon.
Libreville devrait bientôt accueillir un bureau ONU Femmes, la structure onusienne chargée des questions de genre. L’annonce a été faite la semaine dernière par Oulimata Sarr. La Directrice Régionale de l’ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre était d’ailleurs en visite dans la capitale gabonaise dans le cadre de ce projet.
Si le gouvernement s’est réjoui de cette nouvelle qu’il accueille comme une reconnaissance des efforts du Gabon dans la promotion des droits de la femme, beaucoup ne pensent pas moins que Sylvia Bongo Ondimba y est pour beaucoup. Depuis 2010, la Première dame du Gabon n’a en effet ménagé aucun effort pour soutenir et accompagner la femme gabonaise, y compris pour son ascension dans le domaine politique et entrepreneurial. Ce qui explique d’ailleurs que Savina Ammassari (Coordinatrice résidente des Nations Unies au Gabon) et Oulimata Sarr ont tenu à la rencontrer le 24 août dernier à Libreville.
Au cours de cette audience, elles n’ont pas manqué de passer en revue les différentes initiatives de la Première dame du Gabon en faveur des femmes, y compris sur le plan international avec notamment l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies, en 2010, d’une résolution proposée par le Gabonproclamant le 23 juin « Journée internationale des Veuves » afin de mobiliser les populations autour de la condition de ces femmes. Cette résolution est le résultat du long combat de la Première Dame du Gabon pour la reconnaissance des millions de personnes en situation de veuvage dans le monde.
Pour rappel, c’est à l’initiative de Sylvia Bongo Ondimba que le Gabon a lancé dès 2014 les discussions avec ONU Femmes pour l’ouverture d’un bureau dans le pays. À la suite du démarrage des échanges, le Gabon a contribué volontairement au budget ordinaire de cette structure pour un montant de 50 millions de FCFA entre 2015 et 2019.