Le secteur de la pêche artisanale maritime est détenu par les travailleurs expatriés à 86%. Un pourcentage que les autorités gabonaises comptent bien faire chuter en formant 2600 jeunes gabonais.
Le Gabon compte nationaliser la pêche artisanale maritime qui jusque là est dominée par les travailleurs expatriés. Pour ce faire, le pays d’Ali Bongo Ondimba entend former 2600 jeunes gabonais aux métiers de la pêche artisanale maritime et ainsi bénéficier d’un meilleur profit de ses produits halieutiques.
Ce projet qui s’inscrit dans le Plan d’Accéleration de la Transformation (PAT) a également pour but de gabonaiser la pêche et en faire un levier économique important.
« Le chef de l’État nous a donné l’instruction d’élaborer le plan de préservation de pêcherie pour former 2600 jeunes pêcheurs et transformateurs gabonais sur cinq ans. C’est ce que nous allons commencer dans les jours qui viennent grâce au décret que nous avons élaboré et soumis au chef de l’État qui l’a validé avec la formation professionnelle, pour pouvoir gaboniser la pêche. Ça, c’est l’un des grands défis du plan d’accélération de la transformation (PAT) », a indiqué le ministre Biendi Maganga Moussavou, lors de la présentation du bilan à mi-parcours du PAT.
Dans l’optique de mieux organiser le fonctionnement, le développement de la pêche au Gabon, ainsi que le renforcement des capacités des acteurs de cette filière, les autorités gabonaises ont lancé les travaux de construction des centres communautaires de pêche à Cocobeach, Mayumba, Mouila, Franceville et Makokou.