Sur le plateau du journal télévisé de Gabon 1ère, le jeudi 18 février, le responsable du comité technique du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil), Pr Romain Tchoua, a informé que, face à la montée de la seconde vague la maladie, les dispositions ont été prises pour augmenter la capacité litière dans les services de réanimation des structures chargées d’accueillir les patients Covid.
Face à la seconde vague de l’épidémie qui s’est déjà révélée plus virulente que la première, avec un nombre de contaminations et de décès en nette augmentation depuis le début de l’année 2021, les autorités gabonaises n’entendent pas se laisser déborder. D’autant que le ministre de la Santé, qui a annoncé une montée en puissance dans les semaines qui viennent si rien n’est fait pour l’empêcher, n’a pas fait mystère sur le début de saturation enregistré ces derniers jours dans les structures sanitaires publiques et privées.
Ainsi, après avoir permis aux CHU d’accueillir d’autres malades au terme de la première vague de la maladie, le Copil a entrepris de renforcer la capacité litière des hôpitaux dédiés principalement à la prise en charge des patients Covid, particulièrement pour les cas de réanimation. Sur le plateau du journal télévisé de Gabon 1ère, le jeudi 18 février, le responsable du comité technique du Copil, Pr Romain Tchoua, a informé que, face à l’augmentation du nombre de malades du coronavirus admis en réanimation, des dispositions spécifiques ont été prises à cet effet.
« Nous avons gardé des services spécifiques d’hospitalisation, notamment en termes de réanimation à l’Hôpital d’instruction des armées d’Akanda, au Centre hospitalier universitaire de Libreville et depuis quelque temps au niveau de l’hôpital de campagne d’Akanda qui a une grande capacité de soins intensifs. Depuis ce matin (18 février), le CHU d’Owendo a ouvert quelques lits de réanimation. Notre capacité litière est extensible. Nous répondrons donc aux besoins de chaque patient. », a informé le responsable du comité technique.
Pour les autorités gabonaises, ainsi que l’a assuré le chef de l’État, le 11 février dernier lors de son adresse à la Nation, le défi est de parvenir à offrir une place à chaque malade nécessitant des soins intensifs. Au 17 février, sur 90 maladeshospitalisés, 15 patients étaient en réanimation.