Après avoir constaté un nouveau relâchement dans le respect de certaines mesures sanitaires prises dans le but de lutter contre la pandémie de la Covid-19, dans un communiqué conjoint, les ministères de l’Intérieur et de la Défense nationale ont annoncé le mercredi 5 mai au soir un durcissement des contrôles, notamment pour faire respecter la mesure de couvre-feu.
Comme il fallait s’y attendre, les contrôles vont être durcis à partir de 18 heures la veille jusqu’à 5 heures le lendemain. C’est l’annonce qu’a faite le gouvernement dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 mai 2021, à travers un communiqué conjoint des ministères de l’Intérieur et de la Défense nationale. La raison de ce nouveau durcissement : « Un relâchement dans le respect des restrictions édictées dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19 », regrettent les autorités qui invitent une nouvelle fois les populations « à une réelle appropriation des mesures actuellement en cours ».
Ces dernières semaines en effet, ce phénomène de relâchement est particulièrement observé à Libreville, alors que les chiffres issus de la veille épidémiologique réalisée par le Copil montrent que la maladie est encore bien présente et continue d’endeuiller des familles, surtout dans la capitale.
Aussi, pour y mettre un terme, le gouvernement s’est-il voulu plus strict, plus ferme. « Les agents des forces de défense et de sécurité instruits pour assurer la mise en œuvre des mesures gouvernementales sont invités à plus grande rigueur lors des opérations de contrôle afin de limiter le mouvement des populations aux heures du couvre-feu », ont ordonné les membres du gouvernement dans le communiqué lu à la télévision Gabon 1ère par le Colonel Félicien Koyi.
Les clandos en ligne de mire
Ce phénomène de relâchement des populations quant au respect de certaines mesures sanitaires censées lutter contre la pandémie de coronavirus au Gabon émane surtout des transporteurs suburbains de la capitale, communément appelés « clandos ».Ces transporteurs, regrette le gouvernement, « poursuivent leur trafic au-delà des heures interdites à la circulation ».
Les autorités exhortent également les agents des forces de défense et de sécurité à être plus regardant sur les autorisations de circuler dont l’usage est devenu abusif à Libreville et dans les communes environnantes. Les contrevenants s’exposent à de fortes amendes et à d’autres sanctions, promet le gouvernement.