Le retrait des soldats gabonais de la Minusca avait créé de vives polémiques il y a quelques mois. Les raisons qui ont amené l’organisation des nations unies à prendre une telle décision sont toujours aussi floues. Pour preuve, on apprend aujourd’hui, que la décision de l’ONU a été motivée par le fait que le contingent gabonais fréquentait un bar situé à proximité de leur base militaire. Une information qui vient semer le doute dans l’enquête qui a été rendue il y a quelques mois déjà.
Selon l’hebdomadaire La Lettre du continent, le retrait des 450 soldats gabonais de la Minusca ne serait pas lié à des affaires d’abus sexuels comme l’a révélé une enquête de l’ONU. Si l’organisation onusienne a ordonné le retrait des troupes gabonaises c’est parce que ces derniers fréquentaient un débit de boisson situé non loin de leur casernement dans la ville d’Alindao.
Toujours selon La Lettre du continent, les accusations de viols n’ont jusqu’ici toujours pas été prouvées. Il y a juste des notes vocales de prétendues victimes auxquelles les autorités gabonaises n’ont jamais eu accès, car les enquêteurs de l’ONU disent les protéger.
Dans un contexte où l’ONU tient absolument à remporter la face afin de justifier sa décision, les fameuses notes vocales peuvent être de n’importe qui et monter de toutes pièces. On est alors en droit de se demander si l’enquête des nations unies n’a pas été bâclée. Au regard de tous les éléments évoqués ci-dessus la réponse est oui !
En tout état de cause, les accusations d’abus sexuels n’ont jamais été prouvées. Il n’y a jamais eu une enquête objective de l’ONU dans cette affaire qui semble t-il avait pour but de ternir l’image de l’armée gabonaise.