C’est l’ordre qu’a donné le ministère de l’Intérieur aux agents des forces de l’ordre dans une récente note pour en finir avec les actes d’incivisme et le relâchement de certains observés ces dernières semaines dans le cadre du respect des règles barrières face à la pandémie de Covid-19.
Ces dernières semaines, des actes d’incivisme ont à nouveau été enregistrés dans le pays, particulièrement à Libreville où l’épidémie de Covid-19 sévit le plus et compte le plus grand nombre de contaminations, soit 6 067 cas confirmés pour la seule province de l’Estuaire sur un total national de 8 538 cas. Plusieurs lieux de divertissement ont rouvert leurs portes et ont recommencé à accueillir du public avec plus ou moins de respect des mesures de précaution sans autorisation. Au ministère de l’Intérieur, on a décidé d’agir face au risque.
Dans une récente adresse au Commandement en chef des forces nationales de police, Lambert Noël Matha, le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, a fait remarquer que plusieurs compatriotes avaient enfreint les directives gouvernementales en matière d’ouverture des débits de boissons et autres lieux accueillant du public. Aussi, dans une note datée du 19 août dernier, dont la substance a été révélée ce vendredi 4 septembre par nos confrères de Gabonmediatime.com, le Commandement en chef en second chargé des unités opérationnelles et de la logistique a-t-il décidé du « renforcement des dispositions sécuritaires relatives à la lutte contre la Covid-19 sur l’ensemble du territoire ».
Conformément à l’opération « HIPPOCRATE », prorogée par la poursuite de l’état d’urgence sanitaire accordée par le Parlement en juillet dernier, les forces de l’ordre entendent donc maintenir leurs dispositifs sécuritaires « au vu d’une remobilisation suite au relâchement observé des équipes sur le terrain ».
Conséquence : sur toute l’étendue du territoire national et davantage à Libreville, les agents des forces de l’ordre assignés à la mission procèderont à la « fermeture immédiate des débits de boissons que sont les bars dancing, Snack-bars, boîtes de nuit, vendeur de boisson locale et traditionnelle ». La « fermeture des sites de loisirs et de plaisance et de divertissements tels que les plages et les terrains de sport » est également comprise dans cette mission.